Le stress est une réaction normale de l’individu. C’est un mécanisme de défense qui permet de mobiliser le corps lors de situations pénibles. Il correspond peu ou prou à une alerte générale donnée par le système nerveux.
Rien d’anormal donc, sauf que, dans notre société moderne, ce stress peut devenir chronique et apparaître suite à de nombreux facteurs comme :
- la tension éprouvée au boulot ;
- la peur d’être en retard lorsqu’on est coincé dans les embouteillages ;
- la mise en compétition, etc.
Tous ces facteurs qui mettent les individus en tension permanente usent à la longue l’organisme. Le stress se matérialise ensuite par une multitude de troubles aussi bien physiologiques que psychologiques :
- eczéma ;
- migraine et hypertension ;
- dépression et crises d’angoisse ;
- ulcère, etc.
Pour permettre au corps de souffler, de se délasser et de faire retomber la nervosité accumulée, la sophrologie peut être une solution.
Elle pourra être efficace pour lutter contre le stress grâce à des techniques de relaxation fondée sur :
- des exercices de respiration : contrôler sa respiration permet d’abaisser le rythme respiratoire et cardiaque, et de ramener son corps à une sensation de calme intérieur;
- des exercices de gestion de la pensée : il s’agit d’apprendre à développer des pensées positives.
Sophrologie et gestion des émotions
La gestion des émotions concerne quasiment tout le monde. Joie, colère, tristesse, angoisse, timidité, dégoût : les émotions nous assaillent sans cesse et parfois nous desservent.
Prenons l’exemple de la colère, qui c’est bien connu, est mauvaise conseillère. Elle illustre surtout parfaitement les débordements que peut engendrer une mauvaise gestion de ses émotions. Pourtant, un travail en sophrologie permet à la fois de maîtriser cette colère au quotidien et de l’exprimer avec plus de justesse. Comment ? Des exercices concrets de respiration sont par exemple très efficaces pour libérer cette puissance qui parfois nous ronge de l’intérieur.
La sophrologie nous apprend notamment à effectuer un travail sur le souffle. Celui-ci canalise nos énergies tout en les matérialisant avec calme et force. Le sophrologue dispose de tout un tas d’exercices très simples à mettre en œuvre dans sa vie de tous les jours pour apprendre à mieux gérer ses émotions car une émotion qui nous échappe peut devenir un poids de plus en plus lourd à porter et à supporter.
Sophrologie et valeurs de vie (prendre conscience de ses capacités)
La première étape dans un travail sophrologique sur ce thème est déjà de prendre conscience de nos valeurs actuelles, (qui nous viennent de notre éducation, la société, notre culture) et qui sont bien souvent en lien direct avec nos croyances (« il faut être gentil pour être aimé », « il faut travailler pour être quelqu’un de respectable et reconnu »…). Leur principale différence est que les croyances sont profondément ancrées, alors que nos valeurs évoluent avec nous et nos différentes expériences.
Une fois la lumière mise sur ces valeurs, nous allons pouvoir nous pencher sur chacune d’entre elles et nous demander si elles nous appartiennent vraiment et si c’est ce que nous sommes.
Les valeurs évoluent avec nous, en fonction des évènements de notre vie.
Il existe une hiérarchie entre elles qui peut, dans une même journée, changer en fonction de nos besoins.
Elles vont définir nos traits de personnalités, nos attitudes et nos styles de vie (activités, travail, centre d’intérêt…).
Ces valeurs qui nous viennent du plus profond de notre être, nous procurent du plaisir chaque fois que nous les satisfaisons. Pour cela il faut identifier les moyens que nous pouvons mettre en place pour contenter telle ou telle valeur.
La pratique de la sophrologie permet d’être plus à l’écoute de son corps, et grâce à un bon accueil de ce que vit ce dernier, nous pouvons être plus attentif à nos besoins réels et diriger notre vie en fonction de ce qui est bon pour nous. Cela nous permet de donner plus de sens à nos actes et à notre vie et de garder une meilleure motivation en prenant conscience de l’utilité de nos efforts. Nous pouvons ainsi puiser plus facilement la force nécessaire pour aller jusqu’au bout de nos projets. Tout cela nous amènera progressivement à une plus grande liberté dans notre vie.
Comprendre ses blessures émotionnelles
Certaines scènes semblent se rejouer en permanence. Le présent dans ce cas, loin d’apporter nouveautés et surprises, n’est que l’occasion de revivre encore et encore des situations difficiles.
Choix de partenaires systématiquement blessants ou violents, attitudes dominatrices mêlées de culpabilité avec ses enfants… Nous nous étions pourtant promis de ne plus jamais retomber dans ces pièges. Pourquoi donc se répètent-ils, malgré la souffrance, malgré le désespoir ? Au-delà de ça, comment expliquer tous ces malaises persistants, toutes ces douleurs diffuses qui nous rappellent à elles sans relâche, comme des plaies non pansées ?
Pour le comprendre, il faut se pencher sur le mécanisme des blessures émotionnelles. Vous le comprendrez bientôt, toute blessure émotionnelle doit être comprise, acceptée et exprimée intégralement pour être soignée. Sans cela, la souffrance est inévitable : les mêmes douleurs, les mêmes schémas se reproduiront continuellement.
Sophrologie et éveil des cinq sens
Eveiller ses cinq sens permet de se relaxer et de se détendre. En parcourant successivement la vision, l’odorat, le goût, l’ouïe et le toucher, vous aidez votre corps à déstresser.
Lorsque nous prenons le temps de se déconnecter et de se reconnecter en posant un regard sur chaque sens, nous autorisons nos pensées et nos émotions à prendre une « pause ».
Au-delà de l’aspect psychologique, les études du Dr Jacobson – médecin américain qui, dès 1928, a travaillé sur la relaxation neuromusculaire – ont mis en évidence le lien entre activité mentale et tension musculaire.
Lorsque l’on se concentre sur l’un de nos 5 sens, nous activons certaines zones bien délimitées de notre cerveau et cela a pour effet immédiat de nous couper de nos pensées.
En redonnant la priorité à nos cinq sens, nous nous déconnectons de nos préoccupations et retrouvons la détente musculaire, de façon automatique.